Mon nom d’artiste est Vaya. Le choix d'un pseudonyme tient à ce que la dimension artistique de ma vie a longtemps été un jardin secret. Pour autant, peinture et dessin m'ont toujours accompagnée, et la sculpture depuis une quinzaine d'années. Mon creuset artistique est le début du vingtième siècle, l’expressionnisme joyeux et coloré d'avant la guerre de 1914, français et allemand en particulier, et leur inspiration nourrie par les Arts premiers d'Afrique et d'Asie. Les thèmes animaliers sont fréquents alors, en écho aux arts premiers : omniprésents dans la peinture chinoise, l'usage des animaux est une tradition dans le récit des histoires bouddhistes, mais aussi japonaises, indiennes, africaines. Franz Marc écrit ainsi à August Macke, : "la pure joie de vivre de l'animal fait résonner tout ce qu'il y a de positif en moi". Une de mes obsessions est la recherche constante du mouvement, du déséquilibre, de la vie finalement, ce qui est une gageure en sculpture. Le mouvement doit être présent dès l’ébauche. L’armature en laiton ou le bois glané doit déjà vivre, avant que la chair ne les prolonge, en cire ou en plâtre. |